Aurillac, capitale du parapluie : 1er jour de résidence



C'est par une journée aurillacoise étrangement chaude pour une mi-octobre (et c'est tout dire pour la ville considérée comme la plus froide de France!) que commence véritablement notre première journée en résidence d'écriture.
Aurillac, la capitale du parapluie, pas mal comme lieu de création pour une balade... en parapluie!

Nous sommes accueillis par le Théâtre Béliâshe, compagnie co-productrice de notre projet, dans leur nouveau lieu de création, de formation et diffusion : la Maison des Hortes.



Cela fait maintenant presque 2 ans que cette aventure a commencé et véritablement 1 an que le projet est en gestation. Après des mois à assurer la partie administration/production afin de trouver les moyens financiers de réaliser notre projet, c'est le grand plongeon.
Nous sommes à la fois excités et fébriles.



C'est toujours le cas je crois quand on est près à s'immerger dans un nouveau processus créatif. Au début, on cherche un peu où on va poser son "atelier" à la manière du chien qui tourne sur lui même plusieurs fois avant de s'installer dans son panier.
Quand on débute par le travail scénique, ça paraît plus "facile" ("tout est relatif !" comme dirait mon cher paternel) : on s'échauffe physiquement pour ne pas "trop être dans son cerveau" et on monte sur le plateau. Le corps est engagé.
Quand on commence par l'écriture textuelle, c'est dans la tête qu'il faut faire table nette : réactiver son imaginaire, trouver les passerelles entre recherche, plaisir et connaissance, et surtout : donner du crédit à l'erreur, ne pas avoir peur de se tromper.
En ce qui concerne les pistes de recherche de cette semaine, elles se situent plus au niveau de notre façon de travailler ensemble avec Grégoire que sur les thématiques abordées.


Grégoire s'est trouvé un fidèle destrier sous le nom de "gitasprint" et part comme un fou gravir les pentes et les sous-bois cantalous à la recherche du son pur!
Quête difficile même aux alentours d'Aurillac ou la trafic aérien est des plus denses, et périlleuse puisqu'il a failli y laisser la vie et se faire écraser par un tank! Les deux militaires qu'il avait croisés peu de temps avant sous leur tente quecha ont dû croire qu'il était en mission d'espionnage!
Si on ne meurt pas dans les jours qui suivent, on espère pouvoir, par ce blog fraîchement créé, rendre compte de nos avancées (petites et grandes).

2 commentaires:

  1. premier commentaire
    je me délecte
    on en rêve tous, du bruit de la pluie
    du son rond
    qui s'aplatit dans nos nuits !

    deuxième commentaire
    le soleil fera t il pareil ?

    mylune mi raison

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  2. Bonjour à vous,

    Je constate que le travail dont vous m'aviez parlé il y a quelques temps de ça s'est structuré en un projet solide et ambitieux! Je vous félicite pour le travail acompli et vous souhaite bon vent (!) pour le chemin qu'il vous reste à parcourir.

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